L'Iran achète des armes et des chasseurs à la Russie ?
Le chef d'état-major des forces armées de la RII a fait part de l’achat d’hélicoptères et de chasseurs à la Russie ; une initiative susceptible de modifier l'équilibre de la puissance aérienne dans la région en faveur du pays.
Hier, mardi, le chef d'état-major des forces armées, le général de division Mohammad Bagheri, a rencontré des responsables des institutions iraniennes à Moscou pour discuter de ces achats, indiquant qu'un contrat pour l'acquisition d’avions de chasse, d’avions d'entraînement et d’hélicoptères avait été conclu.
Après la fin de la guerre imposée par l’Irak, au début des années 1980, l'Iran a scellé un accord militaire de 10 milliards de dollars avec la Russie, comprenant des MiG-29, Su-24, T-72 et des sous-marins de classe Kilo.
Cette coopération militaire a continué avec des commandes d’armes individuelles, des systèmes de défense et de radar et même des camions militaires Kamaz.
Ceci dit, l'accord le plus controversé a concerné le système de défense S-300. Bien que l’Iran ait réglé la facture, la Russie a refusé de les lui livrer. Finalement, Moscou les lui a remis quelques années plus tard, en 2017, à la suite d’une plainte du gouvernement iranien.
Par ailleurs, l’Iran cherche à s’équiper de Su- 30, ce qui alimente les débats dans le milieu militaire. Le chasseur multi-missions Su-30 est une version hautement améliorée de l'avion russe Su-27. Environ 12 modèles en ont été fabriqués et utilisés par les armées de dix pays, y compris celle de la Russie.
Actuellement, les modèles MK, M2 et SM de ce chasseur y sont produits.
Selon le général de division Bagheri, l'achat d'hélicoptères figurent aussi à l’ordre du jour. Déjà, le pays a acquis plusieurs Mil Mi-17.
Sur les réseaux sociaux, on parle aussi d’un possible achat d’un hélicoptère Mil Mi-28 ou d’un avion d'entraînement Yak.
L’embargo sur les armes contre, imposé par l’ONU, a été levé le 18 octobre 2020 ; conformément à la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l'ONU, cela faisait partie des clauses de l’accord sur le programme nucléaire iranien. Depuis, l’Iran est en mesure d’acheter de nouveaux équipements.